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Chapeau bas, la chronique de Elise Lehec

24 janv. 2018, 22:16
Elise Lehec, musicienne.

Je ne sais pas si ce sont les jours pluvieux de ce mois de janvier qui me rappellent à cette mélancolie particulière que je connais bien, indissociable de Barbara.

Petite, à la maison, les disques faisaient fumer la chaîne hi-fi: Jacques Higelin, Ray Charles, Ella Fitzgerald, et puis surtout les trois B (merci maman, merci papa!): Brel, Brassens, Barbara. Ces artistes, je me les suis choisis, comme j’ai décidé, après trois petites années d’existence, que je serais violoniste.

Une vraie mule, vous dis-je. Mais Barbara, elle me fascine. C’est ma relation d’amour la plus fidèle, depuis vingt-cinq ans. Du genre à vous faire sentir tout petit, vous voyez? Et mon rapport à ses chansons a bien évidemment beaucoup évolué depuis mes 4ans. Enfant, «L’Aigle Noir» était ma préférée, et je ne savais pas qui était ce «Sid», très amoureux. Leurs sens ne me sont apparus que beaucoup plus tard, sans...

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