Philippe Jacquod, le thème de ce symposium – les systèmes électriques – était simple, mais son traitement était pour le moins pointu. Quel impact un tel rendez-vous peut-il avoir?
C’est académique. Mais les deux tiers des orateurs présents ont des contacts assez serrés avec l’industrie. Parce que la recherche que l’on fait, on a envie qu’à un moment donné elle soit appliquée. On n’est pas mû uniquement par une curiosité intellectuelle.
Quelle écoute ont les décideurs – politiques, industriels – au sujet de vos travaux de recherche?
Ça dépend des pays. Il y a eu en Allemagne un boost assez fort dans le financement des recherches dans le domaine de la transition énergétique. Il y a aussi du financement de recherche considérable en Suisse et dans d’autres pays de la Communauté européenne, la France, l’Espagne, l’Angleterre. Il y en avait aux Etats-Unis, ça a malheureusement changé avec l’arrivée de Donald...