Effectuer plusieurs fois par semaine le trajet entre le bas et le haut du canton pour son travail. Voilà qui n’effraie guère certains Valaisans. Six d’entre eux racontent comment ils vivent leur quotidien des deux côtés du canton. Ils témoignent des mentalités de chaque région, de l’apprentissage parfois difficile de la langue et de leur plaisir de vivre autant dans la partie francophone qu’alémanique. Tous constatent davantage de ressemblances que de différences. Même si certains secteurs comportent des disparités, à l’image de la gastronomie «qui n’a rien à voir dans le Haut et le Bas», affirment Hélène et Bruno Inderkummen. Malgré quelques différences, nos six témoins ont l’impression de faire partie d’un seul et même canton. «Je dis toujours que le Valais est gravé dans mon cœur», conclut Madeleine Jomini, qui travaille à Brigerbad.
Delfina Haljimi, elle ose le dialecte
Photo: Héloïse Maret
Elle a débarqué dans le Haut-Valais avec...