«Sur le plan, je pensais qu'un élargissement de 30 ou 50 mètres, ce n'était pas trop grave. Mais sur le terrain, l'impact n'est pas le même», commente le député haut-valaisan Stefan Andenmatten. Bien qu'ingénieur-géomètre, ce dernier avoue qu'en voyant concrètement sur le terrain l'impact qu'aura la troisième correction du Rhône, il a changé d'avis sur le projet.
L'impact matérialisé
C'est exactement ce qu'espéraient les agriculteurs qui ont invité, mardi matin, les députés à une présentation sur le terrain des conséquences concrètes de la troisième correction du Rhône.
La Chambre valaisanne d'agriculture et l'Association de défense du sol agricole (ADSA) ont planté sur les terres agricoles de grands pieux surmontés de drapeaux pour matérialiser le cours du Rhône si celui-ci devait être élargi comme le prévoit le projet officiel de troisième correction. Ce piquetage est toujours visible et permet à tout un chacun de se faire une opinion.
«A Granges,...