Sur le perron d’une villa sédunoise, mallette médicale à la main, Vanessa Morel est prête à donner sa consultation. D’un autre genre. Elle ne va pas ausculter un être humain ou un animal, mais bien examiner la relation entre ces deux derniers. «Si ça devient trop personnel, je vous demanderai de quitter la pièce», prévient-elle. Elle est la première comportementaliste pour chats du canton.
À ce titre, elle se rend à domicile chez des particuliers qui ne sont plus en phase avec leur boule de poils. Une thérapie de couple revisitée? «C’est un peu ça». Elle nuance: «J’endosse le rôle de médiatrice entre la personne et l’animal».
«Un chat est une éponge émotionnelle»
Une fois à l’intérieur, le regard de Vanessa Morel quadrille le séjour. «Pour commencer, j’observe attentivement le milieu dans lequel évoluent le ou les chats», explique-t-elle. Puis vient l’heure des questions. «J’interroge le client sur plusieurs éléments...