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Ces conseils au bout du fil qui peuvent sauver des vies

Les centralistes ont engagé 20 200 fois des moyens de sauvetage l'an dernier. Tout en prodiguant les premiers soins... par téléphone.

14 avr. 2011, 05:01

"Urgences, 144, bonjour..." Ces trois mots, les centralistes au service de l'Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) les ont prononcés à 160 000 reprises l'an dernier. Ce qui a engendré 20 200 engagements de moyens, comprenez les ambulances dans 80% des cas, les médecins, les sauveteurs ou les hélicoptères. Si l'activité varie fortement en fonction des flux touristiques et des conditions atmosphériques, un pic quotidien maximal de 1132 appels a été atteint en 2010 pour deux régulateurs sanitaires aidés le plus souvent de deux renforts en journée! Des chiffres que le 144 rappelle aujourd'hui à l'occasion de sa journée nationale.

Ecoute active

Ce que l'on sait moins en revanche, c'est que les centralistes ne se bornent pas au rôle d'opérateurs téléphonistes. Leur formation, couplée à un logiciel qui contient toute une série de situations, débouche sur une écoute qualifiée d'"active". L'objectif est de déterminer le degré d'urgence et d'engager rapidement...

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