Souvent, on n’ose pas s’y aventurer. Ou alors, cela ne nous vient pas à l’idée. Les cimetières sont pourtant des hauts-lieux au sein d’une communauté. Au Moyen Âge, ils étaient d’ailleurs installés au centre des villages. Les assemblées des autorités se tenaient là, les défunts pris pour témoins. Aujourd’hui, la plupart d’entre nous baissent la voix à peine l’enceinte du cimetière passée. Exception faite une fois l’an à l’occasion de la Toussaint. Là, les cimetières prennent vie. Ils s’ornent de fleurs et de bougies, saluent le passage de nombreuses âmes venues commémorer leurs proches disparus.
Bien que les deux fêtes soient souvent confondues, c’est pourtant le 2 novembre qui est à la gloire des défunts. La Toussaint, quant à elle, célèbre tous les saints connus et inconnus. En marge de ces deux jours de célébrations, «Le Nouvelliste» vous emmène à la découverte des cimetières et des tombes atypiques de notre...