«Les grains sont magnifiques, l’acidité phénoménale et avec 100 degrés Oechslé, l’équilibre est assuré». Didier Joris ne boude pas son plaisir au moment de couper les premières grappes de diolle. Un cépage valaisan perdu dans la nuit des temps et qui renaît à la vie sur les hauts de Chamoson.
«Ce vieux blanc était cité dans des écrits de 1654 déjà, en patois, sous le nom de jiolaz. Sa dernière référence connue date de 1903», précise José Vouillamoz. Alors quand il tombe sur un échantillon fourni par Germain Hériter de Savièse, le sang du botaniste et généticien ne fait qu’un tour. «Germain avait repéré deux ceps bizarres dans un mur de vigne. J’ai fait l’analyse et j’ai vu que c’était unique au monde.»
L’ancêtre promis à un bel avenir
Le retour à la vie de la diolle peut démarrer. La gestation va durer plusieurs années. José Vouillamoz approfondit ses recherches,...