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Cent Romands, dont des Valaisans, portent le nez rouge pour la fondation Théodora

Cent personnalités romandes jouent aux clowns pour un projet en faveur de la fondation qui distrait les enfants hospitalisés. Leurs photos sont dans un livre vendu en faveur de Théodora.

10 avr. 2018, 17:00
Christian Constantin, boss du FC Sion: «J’ai accepté de poser avec le nez rouge essentiellement car c’est une bonne idée.»

Ils ont tous dit oui tout de suite ou presque. Ces cent Romands ont accepté de poser avec un nez rouge pour la photographe veveysanne Marina Forney dans un livre vendu en faveur de Théodora, une fondation qui rend le sourire aux enfants hospitalisés. Les personnalités présentées sont connues ou pas. «Les médias ont surtout ressorti les noms des personnes les plus célèbres, mais je voulais aussi faire découvrir des gens qui ont été sur mon chemin.»

Plusieurs Valaisans ont joué le jeu. A l’image de Pascal Crittin, directeur de la RTS, «un peu réticent au début», confie la photographe, mais pleinement convaincu après sa rencontre avec l’artiste. «La démarche de Marina me paraissait intéressante, car elle a elle-même connu le bénéfice des clowns de Théodora quand elle était enfant. En plus, elle fait preuve d’un bel optimisme devant la vie», raconte-t-il. Marina Forney se dit, elle aussi, ravie de cette rencontre. «C’était un moment vraiment agréable. Pascal Crittin est quelqu’un d’attentif, de doux et d’accessible.»

 

Pascal Crittin, directeur de la RTS: «Je soutiens Théodora depuis quelque temps. Et Marina est si enthousiaste que je ne pouvais refuser.» Photo: Marina Forney

 

 

“Je n’avais pas envie de prendre la photo sans en savoir plus sur la personne.”

 

Des rencontres humaines avant tout

La photographe a d’ailleurs tenu à insérer dans son livre des images issues de rencontres humaines. «Je ne pouvais pas mettre la photo d’une personne avec laquelle cela aurait été froid.»
Marina Forney a ainsi consacré du temps à chaque modèle. «Je n’avais pas envie de prendre la photo sans connaître un peu la personne, sans en savoir un peu plus sur elle. C’était important que, pour chaque shooting, la personne qui posait et moi vivions un instant particulier», ajoute l’artiste.

Elle s’est ainsi créé des souvenirs positifs par centaine. Comme lorsqu’elle a rencontré le journaliste sportif de la RTS, Laurent Bastardoz. «L’échange a tout de suite été touchant. Laurent Bastardoz a un grand cœur. Il était d’ailleurs si fusionnel et aimant avec son épouse que je n’ai pas pu le prendre en photo tout seul. Là, le couple s’imposait sur l’image», raconte Marine Forney.

Un acteur connu photographié grâce à Gianadda

Avec Léonard Gianadda, la photographe a non seulement rencontré un «grand Monsieur», mais aussi un acteur connu. «Quand je suis arrivée, Monsieur Gianadda m’a dit qu’il devait d’abord aller voir un comédien, en ajoutant que je pouvais me joindre à eux.» En chemin, la photographe apprend qu’il s’agit de l’acteur français Guillaume Gallienne. Marina Forney demande alors au comédien s’il est d’accord de poser pour son projet avec un nez rouge. «Guillaume Gallienne a accepté directement. Je n’en revenais pas!» 

 

Léonard Gianadda: «Les actions de Théodora envers les enfants malades sont formidables. Je ne pouvais qu’apporter mon soutien.» Photo: Marina Forney

 

Là encore, la photographe est charmée par la simplicité du comédien. «Au fur et à mesure de l’avancée de mon projet, j’ai vécu de belles surprises. Dire que j’imaginais ne pas pouvoir trouver cent personnes. A la fin, j’en avais bien plus!» Certains modèles craignaient pourtant de poser avec le nez. «J’ai laissé le choix à tous. Il fallait qu’ils soient à l’aise.»

Pour Marina Forney, la notion de respect est importante. Elle s’est ainsi engagée auprès de ses modèles «à n’utiliser les images que dans le cadre de ce projet», explique-t-elle en devant s’interrompre devant l’agitation de son fils Elioth. «Excusez-moi. Il n’aime pas quand il n’est plus au centre de l’attention», confie la jeune maman dont l’enfant, son premier, est aussi lié à son livre d’une certaine manière. «Mon petit garçon est né quand je finissais mon projet», conclut-elle en souriant.

 

Laurent Bastardoz et sa femme: «La photographe est très sincère; elle rend ainsi la monnaie de la pièce à Théodora qui l’a aidée enfant.» Photo: Marina Forney

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