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Ce joli mois de juin. Par Noémie Schroeter

03 juin 2020, 10:00
Noémie Schroeter, étudiante.

En juin 2019, il y a un exactement un an, la grève des femmes était sur toutes les lèvres et au bout de nombreuses mauvaises langues. Qu’on le veuille ou non, les questions féministes se glissaient partout, inévitables, et devenaient le sujet des unes, des débats télévisés, des articles de presse et de bien des guerres dans les commentaires Facebook.

A cette période, ceux et celles qui ne voulaient plus entendre parler de cette foutue grève ont dû se boucher les oreilles, car la révolte grondait fort, montante, partout, dans le cœur des milliers de personnes qui se préparaient pour cette journée particulière. Cette passion remplirait bientôt toutes les grandes villes, de Zürich à Sion, nourrissant une énorme déferlante violette, faite de cris et de poings levés. Les détracteur.ices devaient certainement se réjouir de tracer cette date du calendrier, enfin!, et de ne plus devoir écouter les lamentations de celles...

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