Il y a les fous de carnaval et il y a ceux qui détestent cette fête au plus haut point. Des positions inconciliables.
Il y a les amoureux de la nature qui n’acceptent pas qu’on touche aux loups et ceux qui ne supportent pas de voir des moutons se faire dévorer vivants et le travail des éleveurs réduit à néant.
Il y a les amoureux des molosses, qui pensent que ces chiens ne sont pas plus agressifs que les autres et que les maîtres sont à l’origine des problèmes, et ceux qui ont peur des morsures et qui veulent se protéger et protéger leurs enfants.
L’interdiction des molosses en Valais va être tranchée par une initiative (l’avis du peuple pourrait aussi s’exprimer par un manque de signatures).
La question du loup sera au centre du débat autour de la loi sur la chasse qui sera soumise au peuple suisse en mai.
Reste le carnaval. Ceux qui n’aiment pas ne pourront rien faire contre les guggens et les canons à confettis. Ils peuvent juste refuser de s’affubler d’un loup et serrer les dents pendant quelques jours. Carnaval est intouchable. Même les présidents rendent leurs clés.