«Je n’ai jamais vu autant de spaghettis que l’année passée au carnaval de Sion», regrette Christian Pannatier, de Trogne. Et lui, le sorcier du carnaval de la capitale cantonale, des carnavals, il en a connu.
Le sorcier du carnaval de Sion veut que la fête reste belle…
L’homme est aussi le président de l’Ascar, l’Amicale des sociétés carnavalesques romandes qui part en guerre contre ces sprays. «Les spaghettis contiennent des produits chimiques qui attaquent la couleur des costumes et laissent des traces. Ils détruisent des créations qui coûtent souvent plusieurs milliers de francs. Ils s’attaquent aussi aux instruments.»
Pire, ces bombes peuvent mettre en danger la santé des musiciens. «Les enfants s’amusent à viser les trous dans les masques et atteignent les yeux de ceux qui vivent leur passion.»