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Cantonales 2021: les candidates et candidats au Grand Conseil du district de Saint-Maurice

A Saint-Maurice, le PDC est le seul parti à posséder deux sièges. Le PLR, les Verts et l’AdG en ont un, tandis que l’UDC va essayer de modifier cette réalité.

25 févr. 2021, 05:30
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Douze hommes et quatre femmes pour cinq sièges

En 2017, les Verts avaient fait leur entrée au sein de la députation du district de Saint-Maurice au détriment du PLR qui avait perdu un siège, un de leurs sortants n’étant pas réélu. Au niveau des forces électorales, on retrouve le PDC avec deux sièges (36%), tandis que les libéraux radicaux (26%), l’AdG (15%) et donc les Verts (11%) ont chacun un siège. Pour sa troisième tentative, l’UDC, avec ses 10%, n’obtenait pas de siège.
 
Cette année, ils sont douze hommes et quatre femmes de cinq listes différentes à briguer l’un des cinq sièges du district de Saint-Maurice. A la députation, le PDC et l’UDC présentent chacun quatre personnes tandis que l’AdG et les Verts trois et le PLR deux. 
 
Pour le district de Saint-Maurice, «Le Nouvelliste» a choisi d’évoquer la formation tertiaire du canton, la fusion potentielle des polices cantonale et communale ainsi que la suppression ou non du double frein financier de l’Etat.

 

PLR

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

BARONE JORDAN Jacinte, Evionnaz
DECAILLET PACCOLAT Anne-Laure, Vernayaz
IMESCH Sébastian,  Vérossaz
ROSSET Dimitri, Salvan

Nos 3 questions à…

Jasmine Ballay, Dorénaz

Le Valais n’a pas moins d’habitants que Neuchâtel et Fribourg et n’a pas de vraie université. Doit-il avoir le projet d’en mettre sur pied une pour éviter la fameuse fuite des cerveaux?

Non. La fuite des cerveaux n’est pas en lien avec le lieu de formation, mais avec l’offre de places de travail. Les coûts de fonctionnement d’une université sont élevés et la valeur se mesure aux publications et à la notoriété des professeurs. Aujourd’hui, le Valais est bien placé avec les HES et son antenne EPFL, de plus il collabore bien avec les autres cantons.

Dans un canton de 350 000 habitants, ne serait-il pas plus rationnel et efficient de fusionner les polices cantonale et communales?

Probablement, même si les collaborations actuelles sont excellentes. Tous les policiers ont déjà la même formation, une seule police signifierait une organisation plus efficiente et une pratique identique à l’échelle cantonale. Mais il sera nécessaire de conserver les missions de proximité des polices communales.

Au niveau des finances cantonales, faut-il supprimer le double frein aux dépenses et à l’endettement puisqu’il est régulièrement contourné à travers les différents fonds créés?

Non. Ce mécanisme a permis au Valais de revenir à une situation financière saine. Il nous permettra de faire face aux dépenses liées à la pandémie et aux investissements nécessaires à un canton de 350 000 habitants.


PDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

FARQUET Christelle, Saint-Maurice 
PIERROZ Benjamin,  Vernayaz
RUPPEN Yannick,  Massongex

Nos 3 questions à…

Michel Genoud, Dorénaz

Le Valais n’a pas moins d’habitants que Neuchâtel et Fribourg et n’a pas de vraie université. Doit-il avoir le projet d’en mettre sur pied une pour éviter la fameuse fuite des cerveaux?

Oui, il convient d’étoffer la palette des hautes écoles de qualité de notre canton. Le nouveau campus de Sion laisse présager des interactions fructueuses avec les milieux universitaires. Alors pourquoi ne pas franchir le pas et lancer une étude sur la faisabilité d’une université valaisanne. Les défis sont de taille, mais pas insurmontables.

Dans un canton de 350 000 habitants, ne serait-il pas plus rationnel et efficient de fusionner les polices cantonale et communales?

Non, l’exemple de cantons romands ayant tenté l’expérience nous montre que les deux corps de police ont des missions fort différentes et qu’il est préférable de garder les deux entités pour la mission de sécurité générale d’un côté et la fonction de police de proximité de l’autre. Une rationalisation des coûts ne doit pas se faire au détriment de la qualité.

Au niveau des finances cantonales, faut-il supprimer le double frein aux dépenses et à l’endettement puisqu’il est régulièrement contourné à travers les différents fonds créés?

Non, le double frein aux dépenses et à l’endettement est un outil qui permet une gestion financière responsable. Cela n'empêche pas les investissements et répond à un principe qui a fait ses preuves: on dépense ce que l’on a et on fait des réserves en cas de surplus. Son efficacité a été prouvée lors des projets d’envergure ou pour gérer la pandémie en cours.


UDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

GAY-FRARET Jean-Philippe, Evionnaz
FISCHER Thierry, Monthey

Nos 3 questions à…

Boris Niederhauser, Evionnaz

Le Valais n’a pas moins d’habitants que Neuchâtel et Fribourg et n’a pas de vraie université. Doit-il avoir le projet d’en mettre sur pied une pour éviter la fameuse fuite des cerveaux?

Créer une université en Valais n'a pas de sens et n'apporte rien, par contre trouver de nouveaux partenariats avec des universités suisses alémaniques avec des pôle de compétences serait bénéfique et réalisable à court terme.

Dans un canton de 350 000 habitants, ne serait-il pas plus rationnel et efficient de fusionner les polices cantonale et communales?

Pour moi non, une fusion ne serait pas bénéfique pour le travail demandé et on perdrait une police de proximité qui rassure la population. Une fusion des polices va inévitablement déboucher sur des restructurations et des pertes d'emploi.

Au niveau des finances cantonales, faut-il supprimer le double frein aux dépenses et à l’endettement puisqu’il est régulièrement contourné à travers les différents fonds créés?

Pourquoi supprimer le double frein aux dépenses? Il est de notre devoir de garantir des finances saines pour le bien du canton et des générations futures. Il faut faire des efforts avant qu'il ne soit trop tard.


Les Verts

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

FOURNIER Jérôme,  Vernayaz
BENDER Dorothée, Salvan
RAPPAZ Sandrine, Saintt-Maurice

Nos 3 questions à…

Emmanuel Revaz, Salvan

Le Valais n’a pas moins d’habitants que Neuchâtel et Fribourg et n’a pas de vraie université. Doit-il avoir le projet d’en mettre sur pied une pour éviter la fameuse fuite des cerveaux?

Non, car l’offre suisse est suffisante et l’enseignement supérieur ne doit pas être dicté par des critères régionalistes. Il faut soutenir et digérer le fort développement des HES et de l’antenne EPFL. Par son agenda 2030 du développement durable, le Valais doit rester attractif pour les emplois.

Dans un canton de 350 000 habitants, ne serait-il pas plus rationnel et efficient de fusionner les polices cantonale et communales?

Non, car il est primordial de conserver la proximité de la police avec la population. Par contre, il faut développer le modèle des polices intercommunales pour atteindre une certaine taille critique. Cela permet de gagner en efficience et d’augmenter l’attractivité de la profession. 

Au niveau des finances cantonales, faut-il supprimer le double frein aux dépenses et à l’endettement puisqu’il est régulièrement contourné à travers les différents fonds créés?

Non, car la rigidité de ce frein a justement été assouplie par la mise en place d’outils comme la réserve de politique budgétaire ou le Fonds FIGI. Ce dernier permet au canton de moderniser son parc immobilier (comme le collège de Saint-Maurice et la Castalie), notamment du point de vue énergétique.


PS et Gauche citoyenne

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

TEIXEIRA-PERREN Emilie, Evionnaz
CONSTANTIN Christophe, St-Maurice

Nos 3 questions à…

Stéphane Nicolin, Saint-Maurice

Le Valais n’a pas moins d’habitants que Neuchâtel et Fribourg et n’a pas de vraie université. Doit-il avoir le projet d’en mettre sur pied une pour éviter la fameuse fuite des cerveaux?

Oui. Avec les antennes de l’EPFL, l’UniDistance, les hautes écoles, des instituts de recherche de renommée mondiale, comme l’Idiap à Martigny, le Valais commence à posséder un potentiel lui permettant d’enrayer l’exode des cerveaux. Nous devons continuer dans cette voie.

Dans un canton de 350 000 habitants, ne serait-il pas plus rationnel et efficient de fusionner les polices cantonale et communales?

Non. Le rôle et la mission des deux polices sont différents et complémentaires. Les polices communales doivent encore renforcer leur mission de police de proximité. Tandis que la police cantonale doit posséder assez de ressources pour mener ses missions à bien, notamment pour lutter contre la criminalité en col blanc.

Au niveau des finances cantonales, faut-il supprimer le double frein aux dépenses et à l’endettement puisqu’il est régulièrement contourné à travers les différents fonds créés?

Oui, cet outil est avant tout un outil politique et idéologique. La période de crise que nous traversons démontre l’importance du rôle de l’Etat pour venir en aide à l’économie quitte à s’endetter au besoin. Même sans lui il est possible d’avoir une gestion sérieuse des finances publiques.

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