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Cantonales 2021: les candidates et candidats au Grand Conseil du district de Monthey

Dans le district de Monthey, les scores de 2017 étaient très serrés entre les trois principales forces politiques que sont le PDC, le PLR et l’UDC.

26 févr. 2021, 05:30
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Dix-huit hommes et treize femmes pour dix-sept sièges

En 2017, en raison de l’augmentation de la population, le district a bénéficié d’un dix-septième siège qui est revenu aux Verts crédités de 8,1% des voix. Les autres partis sont restés stables. Le PDC et le PLR ont conservé leurs cinq sièges, mais avec une force électorale plus grande pour les libéraux-radicaux, 27% contre 26% au PDC. Derrière, on retrouvait l’UDC avec quatre sièges et 21% des voix, tandis que l’Alliance de gauche a manqué de justesse un troisième siège avec 14,5% des suffrages. 

Cette année, ils sont dix-huit hommes et treize femmes à briguer l’un des dix-sept sièges de la délégation montheysanne. La gauche est celle qui lance le plus de candidats avec huit, devant l’UDC sept, le PDC et le PLR six, tandis que les Verts n’en présentent que quatre.

Pour ce district, «Le Nouvelliste» a proposé de débattre sur la prise en compte ou non de la population étrangère dans la répartition des sièges au Grand Conseil, sur le financement des écoles tertiaires du canton ainsi que la priorité en termes de mobilité dans le Chablais.
 

PLR

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

GUERIN Jérôme,  Vionnaz
CASPANI-THURRE Diane, Monthey
COUTURIER Mathieu, Monthey
DUCHOUD Andrea, Monthey
MERZ Jonathan, Troistorrents 
MOERCH Philippe, Collombey-Muraz
PELLEGRINO Elysa, Collombey-Muraz
STRIFFELER Jean-Pierre, Vouvry

Nos 3 questions à…

Xavier Mottet, Torgon

La constituante estime que la représentation politique des différentes régions, particulièrement au Grand Conseil, doit tenir compte de l’ensemble de la population notamment étrangère et pas uniquement de celle qui vote. Partagez-vous ce constat?

Oui, comme cela est le cas au niveau fédéral où les sièges du Conseil national sont répartis entre les cantons en fonction de l’effectif de la population résidente permanente. Les élus au Grand Conseil représentent et défendent l’ensemble des citoyens valaisans. 

La loi actuelle sur les écoles du tertiaire impose une participation financière des communes sites à leur fonctionnement. Au vu de l’importance de ces institutions pour l’ensemble du canton, celui-ci devrait-il prendre en charge la totalité de la facture?

Non, pas dans l’immédiat, car ces institutions profitent également aux communes sites. Toutefois, une réflexion plus large doit être menée dans le cadre de la répartition des tâches entre le canton et les communes afin d’ajuster les charges financières. 

En termes de mobilité, quelle est la priorité numéro un dans le domaine du financement public pour améliorer l’attractivité de votre région?

Nous poursuivrons notre soutien à la déviation de la ligne du Simplon entre Roche et Vionnaz pour relier directement Monthey afin que ce projet soit intégré dans le programme de développement stratégique de l'infrastructure ferroviaire (PRODES) à soumettre aux Chambres fédérales d’ici à 2024. 


PDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

BONJEAN-TANNER Maryke, Vouvry
CLERC Sébastien, Port-Valais
LATTION Eric,  Collombey-Muraz
MARIETAN Xavier,  Champéry
METRAILLER Vincent,  Troistorrents
PAYET Cédric,  Monthey
ROSERENS-BALMAT Pascale, Monthey

Nos 3 questions à…

Olivier Thomas, Val-d’Illiez

 

La constituante estime que la représentation politique des différentes régions, particulièrement au Grand Conseil, doit tenir compte de l’ensemble de la population notamment étrangère et pas uniquement de celle qui vote. Partagez-vous ce constat?

Non. Le panel de listes et de candidats à la députation montre que toutes les sensibilités, régions et aspirations sont représentées. La Constitution doit affirmer clairement nos valeurs, notre culture et notre identité. Ne les mettons pas en danger en voulant fausser la représentativité.

La loi actuelle sur les écoles du tertiaire impose une participation financière des communes sites à leur fonctionnement. Au vu de l’importance de ces institutions pour l’ensemble du canton, celui-ci devrait-il prendre en charge la totalité de la facture?

Oui. L’une voire la première mission de l’Etat est l’éducation. Elle doit donc en faire une priorité et assumer la totalité des coûts sans fausses économies. De manière générale, l’Etat doit prioriser ses engagements financiers et veiller à la bonne répartition des moyens dans les régions.

En termes de mobilité, quelle est la priorité numéro un dans le domaine du financement public pour améliorer l’attractivité de votre région?

L'amélioration du réseau de transports publics est une priorité du projet d’agglomération. Il est impératif de corriger les erreurs du passé en créant une interface des deux gares de Monthey (CFF et AOMC). Cela permettra d’écourter les temps de parcours et d’augmenter les cadences notamment dans la vallée d’Illiez et le Haut-Lac.


UDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

RABOUD Damien, Choëx
UDRESSY Jean-Baptiste, Troistorrents
VIEUX Edgar,  Collombey-Muraz
ACHERMANN Brice, Miex
FILLIEZ Raphaël,  Vionnaz
REISS André,  Val-d'Illiez 

Nos 3 questions à…

Nicolas Aubry, Val-d’Illiez

 

La constituante estime que la représentation politique des différentes régions, particulièrement au Grand Conseil, doit tenir compte de l’ensemble de la population notamment étrangère et pas uniquement de celle qui vote. Partagez-vous ce constat?

Non, je pense que remettre en question ce paradigme bouleverserait les équilibres originels et prétériterait les régions moins peuplées de notre canton, ce qui serait fatal pour l’unité cantonale. De plus, l’application de cette proposition remet en question la notion même de citoyenneté et empêcherait la bonne intégration des étrangers.

La loi actuelle sur les écoles du tertiaire impose une participation financière des communes sites à leur fonctionnement. Au vu de l’importance de ces institutions pour l’ensemble du canton, celui-ci devrait-il prendre en charge la totalité de la facture?

Oui, de notre point de vue, mais si un transfert total du financement des écoles tertiaires est transmis au canton, l’on doit prévoir une baisse des impôts communaux équivalente au montant versé au canton aujourd’hui. Il nous semble conséquent, au vu de l’importance de ces institutions pour l’ensemble du canton, que la prise en charge soit cantonale.

En termes de mobilité, quelle est la priorité numéro un dans le domaine du financement public pour améliorer l’attractivité de votre région?

La priorité est le raccordement direct de la ville de Monthey, pôle industriel important, au réseau national ferroviaire des CFF. Il est important que les autorités cantonales prennent à bras-le-corps ce dossier pour le faire avancer à Berne. La députation UDC soutiendra toutes les initiatives qui permettront de désenclaver la région.


Les Verts

Les candidates à la députation

Les candidats à la suppléance

BLANCHET Gwénolé, Vionnaz
MORISOD Carole,  Collombey
LAVANCHY Christiane,  Troistorrents

Nos 3 questions à…

Nathalie Cretton, Collombey-Muraz

La constituante estime que la représentation politique des différentes régions, particulièrement au Grand Conseil, doit tenir compte de l’ensemble de la population notamment étrangère et pas uniquement de celle qui vote. Partagez-vous ce constat?

Le Valais est un mix entre régions urbaines et régions de montagne. C’est une richesse. Prendre la population résidente totale comme seul critère dans la répartition des sièges prétériterait les régions de montagne (faible taux d’étrangers). Pour y remédier, il serait pertinent de pondérer le critère de répartition pour ne pas les pénaliser.

La loi actuelle sur les écoles du tertiaire impose une participation financière des communes sites à leur fonctionnement. Au vu de l’importance de ces institutions pour l’ensemble du canton, celui-ci devrait-il prendre en charge la totalité de la facture?

Non, pas la totalité des frais, mais une meilleure répartition des coûts entre communes et canton permettra d’assurer le maintien des écoles du tertiaire dans les régions où la facture devient trop lourde (ex.: HEP à Saint-Maurice). Il paraît également essentiel que le canton veille à une répartition équitable de ces écoles sur tout le territoire valaisan.

En termes de mobilité, quelle est la priorité numéro un dans le domaine du financement public pour améliorer l’attractivité de votre région?

Développer des transports publics efficaces pour en faire une vraie alternative au trafic individuel motorisé, en particulier au trafic pendulaire. On doit étoffer le réseau de bus, renforcer les cadences au quart d’heure, améliorer les liaisons vers l’HRC et la ligne du Simplon et mener à terme rapidement le projet RER Sud-Léman.


PS et Gauche citoyenne

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

CHERVAZ Véronique, Collombey-Muraz
BORGEAUD Clément,  Monthey
AYDIN Ceyhan, Collombey-Muraz
D'ERRICO Adrien, Monthey
CROSET Sylvie, Port-Valais
MARTINEZ Alexandre,  Monthey
OSTRINI Olivier, Monthey

Nos 3 questions à…

Véronique Chervaz, Collombey-Muraz

La constituante estime que la représentation politique des différentes régions, particulièrement au Grand Conseil, doit tenir compte de l’ensemble de la population notamment étrangère et pas uniquement de celle qui vote. Partagez-vous ce constat?

Oui, les personnes d’origine étrangère sont pour la grande majorité des travailleurs actifs de notre canton, des acteurs incontournables, parfaitement intégrés et ce, souvent sur plusieurs générations. Ne pas en tenir compte tient à renier toute une partie de la population de notre canton.

La loi actuelle sur les écoles du tertiaire impose une participation financière des communes sites à leur fonctionnement. Au vu de l’importance de ces institutions pour l’ensemble du canton, celui-ci devrait-il prendre en charge la totalité de la facture?

Oui, car l’école est une prérogative cantonale. Il doit donc en assumer la charge financière. Cela d’autant plus que les retombées économiques pour les communes sites sont faibles. Certaines communes pourraient être attractives mais sont écartées car elles ne peuvent en assurer le financement.

En termes de mobilité, quelle est la priorité numéro un dans le domaine du financement public pour améliorer l’attractivité de votre région?

Pas de priorité numéro un: tout projet visant à améliorer et fluidifier la mobilité des habitants du Chablais en favorisant une mobilité douce, responsable et durable doit être soutenu par un financement public. De plus, le prix des transports publics doit être plus attractif et accessible à tous.

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