Le Grand Conseil a accepté vendredi d’injecter 1,6 milliard en vingt ans pour remettre à flot la caisse de pension des employés d’Etat. Il a aussi accepté de créer deux caisses au lieu d’une.
Les propositions de modification du projet initial, dans un sens plus favorable aux employés ou au contraire plus favorable pour les deniers publics, ont toutes échoué. Finalement, le projet a été accepté par 101 voix contre 18.
Remboursement de la dette historique
Le conseiller d’Etat Roberto Schmidt a expliqué que sur 1,6 milliard que coûte cette opération, 1,2 milliard représente les cotisations que l’Etat n’a pas versées au fil des années. Il lui semble donc normal que l’Etat paie ce qu’il appelle «cette dette historique». Le solde de la facture est réparti entre Etat-employeur et les employés.
C’est pour cela que l’Alliance de gauche a refusé le projet. A l’instar de Valentin Aymon, l’AdG ne comprend...