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«C’était mieux avant». La chronique de Noémie Schroeter

12 sept. 2018, 10:00
Noémie Schroeter, étudiante.

On en a marre qu’on nous le répète. Aux soupers de famille, dans les discours politiques, dans les médias. «Mieux avant». On en a marre de l’entendre. Cet «avant», personne n’en a jamais clairement défini les contours, mais nous, nous l’avons manqué.

On ne les a pas connues, ces années douces et agréables, apparemment infiniment plus simples, dont on entend constamment parler les plus âgés, un petit sourire au coin des lèvres. Tous rêvent d’un temps sans technologie, sans complication, où chacun connaissait sa place et y restait, où l’on avait appris à ne pas se plaindre.

Nous, les jeunes, les idéalistes, les avant-gardistes, et tous les autres, on n’a rien compris. On fonce droit dans le mur, droit dans la décadence. On s’éparpille avec nos étranges idées de changement. On s’éloigne d’une certaine forme de tradition, et cela ne va pas nous réussir. N’y a-t-il donc aucune entente possible...

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