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Burundi: une nouvelle mission pour Pascal Couchepin

L'ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin s'est rendu ce mardi au Burundi pour une mission d'information et de contact. Celle-ci se déroule dans le cadre du suivi de la situation du pays d'Afrique actuellement en crise politique.

12 déc. 2017, 16:27
Pascal Couchepin est mandaté par la secrétaire générale de la Francophonie pour cette mission.

Pascal Couchepin s'est rendu mardi au Burundi pour une nouvelle mission d'information et de contact, dans le cadre du suivi de la situation dans ce pays en proie à une grave crise politique. L'ancien conseiller fédéral est mandaté par la secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean.

Cette mission de cinq jours permettra à la délégation menée par M. Couchepin de rencontrer les plus hautes autorités nationales, les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les partenaires internationaux, écrit l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans un communiqué.

Troisième mission

Il s'agit de la troisième mission du genre de M. Couchepin en tant qu'envoyé spécial de la secrétaire générale de la Francophonie pour la région des Grands Lacs. Le Valaisan, âgé de 75 ans, avait fait le déplacement en juin et septembre 2015. Sur place, il a tenté de rechercher des solutions durables à la crise.

Une troisième mission prévue en mars 2016 avait dû être reportée. En juillet 2016, le Conseil permanent de la Francophonie a décidé de suspendre temporairement la coopération multilatérale francophone avec le Burundi.

Enquête de la CPI

Le Burundi est plongé dans une grave crise depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en 2015 sa candidature à un troisième mandat, qu'il a obtenu après une élection boycottée par l'opposition. Les violences qui ont accompagné cette crise auraient engendré au moins 1200 morts, d'après les estimations de la Cour pénale internationale (CPI) basée à La Haye.

La Cour dénonce aussi la détention illégale de milliers de personnes et la torture de milliers d'autres, des centaines de disparitions ainsi que le déplacement de plus de 400'000 personnes entre avril 2015 et mai 2017. Les juges de la CPI ont autorisé le mois dernier l'ouverture d'une enquête sur des crimes contre l'humanité présumés. Ce pays est devenu fin octobre le premier pays à quitter la CPI.

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