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Burn-out: la prise de conscience est timide en Valais

La politique se mêle des cas d’épuisement professionnel. En Valais, la prévention se développe mais la maladie reste taboue.

18 avr. 2018, 15:12 / Màj. le 19 avr. 2018 à 05:30
Lorsque les sollicitations deviennent trop élevées et que nous ne pouvons plus y répondre, le burn-out est à craindre.

Les cramés du boulot sont de plus en plus nombreux en Suisse. Le Valais n’échappe pas au phénomène. «Je me suis réveillée un jour à 3 heures du matin, en sachant que je ne pourrais pas supporter un jour de plus». Sophie* a 40 ans et elle travaille à l’État du Valais. Un conflit relationnel durable avec son supérieur la ronge. Il y a deux ans, le diagnostic de burn-out tombe et son arrêt maladie dure plusieurs mois.

Droit à la déconnexion

L’histoire de Sophie est devenue presque banale. Syndicats et médecins s’inquiètent de l’étendue de ce stress chronique. Pour la première fois la thématique devient politique. Le conseiller national Mathias Reynard déposait le 16 mars une initiative parlementaire pour que le burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle. Le socialiste dénonce: «Le travail rend malade, on en demande toujours plus aux gens, mais à quel prix?». Le Valaisan s’attaque aux...

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