Vendre à un prix confortable des balais et des brosses fabriqués par des aveugles… sans employer de non-voyants. L’Atelier suisse des aveugles et malvoyants, actif à Brigue depuis treize ans, aurait choisi ce modèle d’affaires, a dénoncé le «Blick» dans ses éditions de lundi et mardi.
Dans les colonnes du quotidien suisse alémanique, un ancien employé dénonce: «Personne n’est aveugle dans cet atelier. Moi-même je souffre d’une petite faiblesse des yeux, mais c’est tout.»
Ancien employé s’exprimant dans le «Blick»
Sur la douzaine de collaborateurs que compte l’entreprise, seul l’un d’eux serait gravement atteint dans ses capacités visuelles. Le «Blick» s’étrangle d’avoir même aperçu des travailleurs, censés être handicapés de la vue, au volant d’une voiture.
«Jamais prétendu engager uniquement des aveugles»
Responsable du personnel de la société incriminée, Michael Kamphausen...