Le 3 février, «Le Nouvelliste» entrait en contact avec un Valaisan habitant en Chine pour qu’il soit nos yeux et nos oreilles là-bas. Pour qu’il nous explique comment on vit lorsque l’épidémie est là. Dans la rue, au resto, au boulot.
Le 7 mars, une personne est décédée du coronavirus au CHUV, deux cents Suisses sont infectés et plusieurs Valaisans sont malades.
Un mois et quelques jours pour que le virus aux pics rouges débarque chez nous et dans son sillage les fausses rumeurs, les réelles craintes ou la feinte indifférence.
Parcourus, les océans. Dépassées, les montagnes. Fendus, les airs. Traversés, les tunnels. Le virus est là. Il a fait si vite. Si fort aussi en plus de faire mal. Aux plus faibles. Aux entreprises. Aux bourses. Quand la chaîne infectieuse s’accélère, tout ralentit, surtout l’économie qui déraille à grande vitesse.
Depuis le virus, les gens lèvent le coude pour...