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Boire des spécialités a un prix. Mais lequel?

Les crus au verre sont passés dans les moeurs. Au risque qu'un service quelconque les banalise.

05 oct. 2011, 05:01

Aujourd'hui, on ne commande plus "un coup de blanc" ou "un rouge", mais un verre de petite arvine, de fendant, de johannisberg, d'heida, de cornalin ou de syrah. A la fin des années 80, le café Helvétia à Sierre fut le premier à proposer à ses clients "le vin du mois". Un choix de crus du pays dûment sélectionnés par une commission had hoc. "Dès le départ, nous avions décidé de présenter cinq ou six vins dont un fendant et un rouge abordables pour toutes les bourses", explique Jean-Marie Grand, l'un des fondateurs du bistrot sierrois.

Coup double

Boire du bon, mais aussi faire la promotion des vignerons de la région, faisaient partie des objectifs de ces pionniers. "Nous avions établi une sorte de partenariat tacite avec les vignerons. On fixait un prix idéal - le tarif Helvétia - et comme on commandait beaucoup et qu'on réglait tout de suite,...

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