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Blanchi par la justice, l'ambassadeur "trop valaisan" Jacques Pitteloud revient dans la lumière après deux ans de silence

Le diplomate Jacques Pitteloud a été par deux fois innocenté par la justice dans l’affaire qui l’opposait à deux hommes d’affaires kényans. Notre «James Bond» national revient sur les attaques qui l’ont durement touché durant deux ans.

13 mai 2018, 17:58
Jacques Pitteloud, l'ambassadeur suisse a été blanchi par la justice.

Masque à oxygène et tenue en kevlar. Il faut bien ça pour une opération commando parachutée de 10000 mètres... Jacques Pitteloud rit. «Ça ne se passe pas comme ça, non.» Et il s’amuse qu’on puisse concevoir de manière si filmographique sa carrière d’ex-agent secret, même si lui s’accommode assez volontiers des clichés qui collent à son passé et à son personnage.

Le diplomate, actuellement chef des ressources au sein du Département fédéral des affaires étrangères – il est coresponsable d’un budget de 3 milliards – incarne tous les fantasmes qu’on peut se faire de l’espion. La légende. Le mystère. Les dossiers secrets défense. Mi James Bond, mi Rambo, Jacques Pitteloud, du haut de son 1m90, n’a pas la discrétion très diplomatique, ni le verbe d’ailleurs. Oui, il a participé à des opérations armées. Oui, il a planifié, avec d’autres, l’exfiltration des otages suisses retenus en Libye. Oui, il a pris...

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