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Berno Stoffel, président des remontées mécaniques valaisannes: «Zermatt est une exception dans notre canton»

La station de Zermatt a inauguré ce samedi la plus haute télécabine tricâble du monde, reliant Trockener Steg au Petit Cervin (3 883 mètres). Le président des remontées mécaniques valaisannes Berno Stoffel relève le caractère exceptionnel d'un tel projet dans le canton.

29 sept. 2018, 17:00
Pour Berno Stoffel, la nouvelle télécabine de Zermatt sert tout le Valais.

Berno Stoffel, quel regard portez-vous sur ce nouveau «Matterhorn glacier ride» construit à Zermatt?
Ce sont des installations exceptionnelles qui sont importantes pour Zermatt, mais aussi pour le Valais. Avec de telles constructions, nous confirmons le caractère d’innovation et l’envie d’aller de l’avant de notre canton. De plus, le projet dans son ensemble, avec cette future liaison avec l’Italie, offre de grandes possibilités. À terme, le Valais bénéficiera d’une place de choix sur l’axe Milan-Paris. Ce sera bénéfique pour Zermatt, évidemment, mais pour tous les partenaires touristiques du Vieux Pays également.

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D’autres projets sont-ils en cours dans le canton?
Non, c’est un peu la face sombre de cette inauguration. Elle cache l’absence de tout autre projet d’investissement ou de rénovation dans le reste du canton cette année. Pourtant, les installations sont parfois vétustes. Mais il faut être clair: la station de Zermatt est une exception (ndlr: Zermatt Bergbahnen AG (ZBB) – société exploitante des remontées mécaniques – a investi 500 millions depuis 2002). Ce n’est pas anodin si elle représente environ 20% du chiffre d’affaires valaisan. Les autres stations du canton ont beaucoup moins de moyens.

Comment faire pour changer cette situation?
On compte beaucoup sur la future loi cantonale pour l’aide aux remontées mécaniques qui pourrait entrer en vigueur dès 2020 si tout se passe sans accroc. Mais il ne faut pas non plus être alarmiste. Beaucoup de stations bénéficient de remontées en très bon état, comme Verbier, Aletsch ou Grimentz. 

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