Actionnaire principal de la Banque cantonale du Valais, l’Etat du Valais ne se porte pas partie civile dans la procédure lancée cette semaine par l’établissement bancaire dans l’affaire Alkopharma. Répondant à une interpellation des députés UDC Grégory Logean et Pierre Contat, le conseiller d’Etat Roberto Schmidt a estimé vendredi devant le Parlement valaisan que la question d’une action civile est pertinente, mais prématurée.
En effet, selon les informations à disposition actuellement, l’Etat du Valais n’a pas subi de dommage, même indirect. «Nous n’avons rien perdu», a-t-il déclaré, indiquant qu’à sa connaissance il n’y avait pas d’autres affaires semblables à la BCVs. «L’enquête indépendante a parlé d affaire exceptionnelle.»
«Pas de conflit d’intérêts»
«Depuis notre intervention en janvier dernier pour nous assurer que la banque avait pris les mesures nécessaires pour que le droit soit respecté, nous avons reçu confirmation que cela avait bien été le cas», a répondu le conseiller...