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Avant de recueillir des objets, Emmaüs accueille des âmes cabossées

En 2019, l’antenne valaisanne d’Emmaüs a fêté ses 40 ans d’existence. Sa mission d’accueil fait battre, aujourd’hui encore, le cœur de l’association. Reportage.

31 déc. 2019, 05:30
Roland Miazolah (à gauche) et Blaise Vaudan sont des compagnons la communauté d'Emmaüs Valais.

Les portes sont encore closes. Elles protègent jalousement des trouvailles que l’on imagine éparpillées un peu partout sur les étalages du magasin. A quelques minutes de l’ouverture, une petite dizaine de chalands se pressent devant l’entrée.

L’intérieur est partiellement masqué par des affiches placardées sur la vitre. Sur l’une d’entre elles, en lettres noir et rouge, on reconnaît l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. «Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.»

Nous sommes d’abord là pour offrir un toit à des individus en difficulté.
Sanjay Pasche, directeur d’Emmaüs Valais

Un texte qui traduit une vocation. Avant d’être une brocante, Emmaüs est un lieu d’accueil. «Les gens ont tendance à oublier notre mission première», glisse Sanjay Pasche,...

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