Parce qu’un parent accompagnant son enfant malade ne devrait pas avoir à subir, en plus de l’angoisse des soucis de santé, un stress financier.
Parce qu’il ne devrait pas être contraint de choisir entre son proche en souffrance et son travail.
Parce que l’accompagnement d’un proche est épuisant physiquement et moralement.
Parce que cela représente des centaines d’heures d’activités non rémunérées.
Parce que les soutiens existants sont insuffisants.
Parce que le travail d’un proche aidant n’est pas reconnu dans la société.
Et parce qu’il est temps que les aidants soient enfin soutenus dans les faits, et non juste lors de la journée qui leur est consacrée tous les 30 octobre.
Faut-il encore d’autres raisons pour que le projet du Conseil fédéral d’octroyer un congé de 14 semaines aux parents d’enfant gravement malade sorte enfin de la Coupole? Après le National, la commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des États a soutenu cette idée cette semaine. Il ne reste plus qu’à espérer que la valse des chambres ne dure pas longtemps.