Dans les années 50, le glacier du Trient était à portée de main des promeneurs depuis la buvette. En ce dimanche, les quelque 200 personnes présentes pour l’événement en hommage aux glaciers ont dû lever la tête pour apercevoir ses imposants séracs suspendus 700 mètres plus haut. Contrairement au glacier du Pizol, dans les Grisons, dont les funérailles ont eu lieu en septembre dernier, le glacier du Trient n’a pas rendu sa dernière goutte.
Mais comme tous les glaciers tempérés des Alpes, il fond plus vite qu’il n’avance. Sa langue s’est rétractée de 1000 mètres en trente ans. Un retrait suffisamment important pour encourager l’Alliance climatique en collaboration avec une vingtaine d’organisations de protection du climat à lui rendre hommage.
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