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«Au nom de la terre»: touchés par le film, trois agriculteurs racontent la réalité valaisanne

Isolement, endettement, pression familiale, «Au nom de la terre» relate le désarroi d’un agriculteur en France. Sur invitation du «Nouvelliste», trois producteurs valaisans ont visionné le film et nous livrent leurs sentiments sur le travail de la terre.

06 déc. 2019, 05:31
Francis Guigoz, Michel Bonjean et Vincent Roten ont assisté à une projection du film «Au nom de la terre» d'Edouard Bergeon. Il retrace l'histoire tragique de son père agriculteur.

Francis Guigoz est producteur de fromages à raclette à Liddes, Vincent Roten tient un domaine familial de 65 vaches allaitantes et autant de veaux à Savièse. Quant à Michel Bonjean, il commercialise 60 000 litres de lait d’industrie par an et cultive aussi des céréales et des betteraves sucrières à Vouvry.

Après le visionnage du film «Au nom de la terre», retraçant la vie d’un agriculteur français pris dans la spirale infernale du surendettement qui le mène au suicide, les trois saluent la qualité du long métrage qui restitue une part sombre de l’agriculture. «Et encore, il paraît que le réalisateur a adouci certains passages…» souffle Michel Bonjean. Si Vincent Roten a été témoin du cercle vicieux de l’endettement dans lequel son patron en Allemagne a fini par y laisser sa vie, tous trois relatent une réalité valaisanne légèrement différente.

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