Le destin d’un cornichon c’est de se poser dans le gras d’une raclette, bien calé contre le flanc d’une patate. De quitter son vinaigre pour aller vers sa finalité. En ce moment, on se retrouve pourtant et une nouvelle fois comme des cornichons en bocal. Bien protégés par l’acidité qu’on dit, comme l’espoir et le PDC, conservateur.
Tout ça pour poser la question des grands carnavals valaisans qui refusent – toujours et malgré les interdictions de plus en plus sévères de se rassembler – de tirer la prise de l’édition 2021.
S’ils avaient déjà tiré un trait sur le cortège, à Monthey, ils disent qu’ils le feront même à genoux, le carna. Comme si bouffonner sur les rotules suffisait à passer sous la barre des contaminations. A Sion, on assure qu’il doit être possible de «sortir masqué» avec un bon plan Covid. Comme si le traçage, de gens qui ne...