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Valais: des détectives traquaient les fraudeurs aux assurances

La condamnation d’une Valaisanne qui a floué l’assurance invalidité illustre l’enjeu de la votation fédérale du 25 novembre au sujet de la loi sur les assurances sociales. Une modification critiquée par le PS et les Verts et soutenue par les partis de droite.

17 oct. 2018, 07:30
L'affaire d'une femme confondue en Valais par une filature illustre le rôle du détective dans la traque aux abus dont sont victimes les assurances.

Le peuple suisse s’apprête à voter par voie de référendum le 25 novembre prochain sur l’adaptation de la loi sur les assurances sociales. Un texte qui autorise les assureurs à engager des détectives pour examiner les cas douteux. Mais cela se fera sous certaines conditions. En effet, si elle passe, la nouvelle loi permettrait, sur la base d’un soupçon, de surveiller sans autorisation aussi des lieux privatifs librement visibles depuis la rue, à l’exception du salon, de la chambre à coucher, de la buanderie et de la cage d’escalier. Toutefois, la loi interdirait l’enregistrement par des drones, des microphones directionnels ou des mouchards, les moyens techniques n’étant autorisés que pour déterminer la position d’un assuré.

«Un instrument parmi d’autres»

Alors que pour les référendaires, cette modification constitue une violation massive de la sphère privée, la récente condamnation d’une Valaisanne confondue par des filatures pour avoir roulé l’assurance AI illustre l’enjeu...

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