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Arthur Miffon, le col du Simplon et l’Amigne

Le coin des hérauts est réservé aux messagers de nos terroirs. Des personnalités qui nous confient la relation particulière qui les lie aux vins du Valais. Aujourd’hui, place au photographe genevois Arthur Miffon, grand amateur de vins au palais averti, qui a notamment reçu le Grand Prix FHH de court métrage sur le thème de la contrefaçon.

05 mai 2019, 19:00
Arthur Miffon

«Lorsque l’on parle de vin valaisan, je me remémore tout de suite cette journée ensoleillée de mars 2013 au col du Simplon. Encore étudiant en photographie à ce moment-là, j’accompagnais un ami qui tournait son film de diplôme.

Levés de bonne heure, nous sommes partis de Chamoson pour rejoindre l’hospice, à quatre dans la voiture, Axel le réalisateur, Aurélien et Thomas les figurants, et moi le preneur de son. L’objectif de la journée était de tourner quelques scènes dans cette nature immense, enneigée.

Equipés de raquettes, le matériel sur le dos, nous sommes montés pendant une heure environ afin d’atteindre un décor vierge de toutes traces humaines. Après cet effort et avant de commencer à filmer, une petite pause semblait de mise. 

Axel déboucha une bouteille d’Amigne. Plutôt amateur de Petite Arvine, je n’avais eu que rarement l’occasion de déguster ce cépage, souvent un peu trop doux à mon goût. Mais dans ce contexte, j’ai été séduit par son équilibre. Un savant mélange de douceur et de fraîcheur, soutenu par une jolie trame acide, qui se mariait merveilleusement bien avec un morceau de fromage. 

Assis dans la neige en face d’un décor somptueux baigné de soleil, un verre de bon vin et un bout de fromage, que rêver de mieux?»
 

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