«Dans sa position et par son expérience, l’accusé savait que l’usage des armes n’est pas laissé au bon vouloir de chacun; il aurait pu aisément éviter son erreur.» Le Tribunal cantonal (TC) rejette le recours de Jean-Marie Bornet, contre sa condamnation à 7 jours-amendes avec sursis.
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L’ancien porte-parole de la police valaisanne n’aurait pas dû prêter l’un de ses pistolets à un proche, entre février et août 2015. La loi prévoyant en effet que celui qui met une arme à la disposition d’un tiers doit s’assurer que ce dernier dispose de l’autorisation nécessaire.
Qualifiant toutefois la faute de «légère», le TC n’a pas aggravé la peine de Jean-Marie Bornet à 20 jours-amendes avec sursis et une amende de 800 francs, comme le demandait le Ministère public.
Ce jugement peut être attaqué devant le Tribunal fédéral. Avocate de l’ex-policier, Beatrice Pilloud indique que la décision n’a pas encore été prise. «Le Ministère public ne fera, en principe, pas recours», informe pour sa part le procureur général Nicolas Dubuis.