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Alpiq renonce à vendre: la pression monte sur les barrages

Alpiq a annoncé lundi qu’il renonçait à vendre ses participations dans la production hydroélectrique, le jour même où les cantons alpins ont dévoilé leur refus catégorique d’une diminution de la redevance hydraulique. Un jeu de poker menteur qui intervient au début des négociations sur le projet du Conseil fédéral.

28 août 2017, 16:57 / Màj. le 29 août 2017 à 05:30
Pascal Fauchère, rédacteur en chef adjoint au "Nouvelliste".

La journée d’hier a été particulièrement éclairante dans le débat complexe, pour ne pas dire opaque, qui agite l’hydroélectricité helvétique. Dans la matinée, Alpiq a annoncé qu’il renonçait à vendre une partie de ses barrages. Un revirement stratégique important pour le Valais puisque le groupe valdo-soleurois détient 27% de l’ensemble des capacités de production hydroélectriques situées sur le territoire cantonal.

Pour justifier ce choix, il est question de prix, de conditions contractuelles et de sécurité de transaction, des critères non remplis selon le groupe. Pour mémoire, en ouvrant son portefeuille énergétique, Alpiq voulait réduire sa dépendance à la production hydroélectrique devenue non rentable sur les marchés de gros. Au total, une vingtaine de propositions d’achat seraient arrivées sur la table de l’énergéticien. Sans résultats.


Réactions contrastées à une hydroélectricité non rentable

Les réactions contrastées en disent long sur l’interprétation à donner à ce changement de stratégie. Une chance pour le...

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