Sur les 15 alpinistes décédés dans les Alpes valaisannes l’été passé, six n’étaient pas encordés et trois autres progressaient seul. Presque tous se trouvaient sur des itinéraires engagés de grands sommets de 4000 mètres. Autre caractéristique, tous étaient des étrangers. Mais il y a plus inquiétant car ce bilan ne serait pas un cas isolé mais s’inscrirait dans une tendance à la hausse. Et dans le milieu de la montagne, la discussion était devenue récurrente la saison passée.
Statistiques préoccupantes
Le Club Alpin Suisse, et en particulier le responsable de formation Bruno Hasler, s’est d’ailleurs récemment penché sur cette question en analysant les données des accidents des dix dernières années. Il ressort de son travail qu’entre 2006 et 2010, 42 alpinistes encordés ont perdu la vie en Suisse, 32 autres n’étaient pas encordés et 10 étaient seuls. Mais entre 2011 et 2015, 36 étaient encordés, alors que 58 ne l’étaient pas et 16 étaient seuls, soit une très nette augmentation. Et dans plus de sept cas sur huit, les alpinistes décédés seuls ou non encordés étaient, là encore, des étrangers
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