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Alkopharma, l’affaire aux multiples remous

Le scandale de l’anticancéreux périmé soulève des questions sanitaires, financières et politiques en Valais.

16 janv. 2018, 05:30
L’entreprise a commercialisé des flacons périmés jusqu’à sept ans plus tard.

Le CHUV de Lausanne a communiqué hier soir: un seul patient a consommé de l’anticancéreux périmé d’Alkopharma. En Valais, l’Hôpital n’a pas d’information lui permettant d’affirmer que l’établissement est concerné par l’affaire.

Pourtant, l’opinion publique est choquée par la décision prise en première instance par le tribunal de Martigny contre l’entreprise Alkopharma: soit des contraventions de quelques milliers de francs pour une entreprise qui générait 40 millions de francs de chiffre d’affaires par an. Cela, pour avoir commercialisé plus de 100 000 flacons d’un anticancéreux périmé. D’autant que l’histoire révèle qu’il était aisé pour son directeur de continuer de tromper son monde dans plusieurs pays.

«Il faudra être vigilant»

«Cette affaire montre aussi le décalage qu’il peut y avoir entre le profit commercial et la validité scientifique d’un médicament. C’est la preuve qu’il faut rester vigilant», confie Eric Bonvin, directeur général de l’Hôpital du Valais.

Et même si Swissmedic a...

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