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Alizée Gaillard part à la conquête de Hollywood

Depuis sa victoire à "Top Model" sur M6 en 2005, l'Hérensarde s'est créé une place dans le mannequinat. Installée à Los Angeles, elle s'attaque au cinéma.

01 juil. 2013, 00:01
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"En fait, plus j'avance en âge, mieux je travaille. J'ai beaucoup de chance pour ça!" , s'enthousiasme Alizée Gaillard. A 28 ans, la top model, fille d'une maman valaisanne et d'un papa haïtien, fait un carton dans le mannequinat, particulièrement à Los Angeles où elle fait partie de l'agence Wilhelmina, l'une des plus grandes agences aux Etats-Unis. Outre les nombreux shootings photos réalisés, la jeune femme vient de tourner une publicité qui passera sur les plus grandes chaînes de télévision américaines. "Le tournage a été magique. Je suis heureuse d'avoir décroché ce contrat, même si j'ai aussi stressé de crainte de ne pas être à la hauteur."

Car la jeune femme est plutôt perfectionniste. Depuis ses premiers pas dans le mannequinat après sa victoire à "Top Model" sur M6 en 2005 - elle avait alors 19 ans - Alizée Gaillard a gagné en assurance et a enchaîné les shootings photos. Elle a travaillé à Paris, Londres, Milan, Barce lone et encore New York avant de s'installer en février dernier à Los Angeles. "J'avais passé trois mois dans cette ville incroyable l'été dernier où j'avais suivi les cours de comédie d'Aaron Speiser, le coach qui a formé Will Smith" , raconte la Valaisanne.

 

Ne pas avoir de regrets

 

Le célèbre coach a tout de suite repéré le charisme et le talent d'Alizée Gaillard. "Il m'a dit que j'avais quelque chose de spécial et qu'il fallait que je me lance dans le cinéma. Comme il fait ça très rarement, j'ai été très touchée." Alizée Gaillard, qui était alors en sciences politiques à l'Université de Lausanne, a dû faire un choix. "Soit je restais en Suisse et terminais mes études, soit je tentais ma chance à Los Angeles. Et je me suis lancée. Je ne veux pas avoir de regrets plus tard. Je voulais saisir cette chance unique, et puis, je le sens tellement bien que cela me paraissait une évidence ", souligne-t-elle, avec sérénité.

Car, si la jeune femme vit des moments intenses depuis son début de carrière comme mannequin, elle garde les pieds sur terre. Et sait prendre du recul. Une qualité innée chez elle. " Je suis passionnée mais je ne me lance pas tête baissée dans tout. J'ai d'ailleurs refusé des contrats que je ne sentais pas. Je fonctionne à l'instinct."

 

Suivre son instinct

 

Et son instinct ne l'a pas trahie jusqu'ici. Alizée Gaillard a par exemple décidé, à un moment de sa carrière, de couper ses longs cheveux. "Plusieurs personnes m'ont déconseillé de le faire en me disant que cela n'allait pas marcher pour moi après. C'est le contraire qui s'est passé." Depuis qu'elle arbore sa coupe courte, la Valaisanne est de plus en plus sollicitée. Y compris à Los Angeles. "Ici, en plus, il y a plutôt des filles blondes, avec des cheveux longs et une forte poitrine. Je suis l'inverse. Du coup, j'ai beaucoup de contrats."

 

Le sosie d'Angelina Jolie

 

Faire de ses atouts une force, c'est le talent de la jeune Hérensarde. Ainsi, dans les rues hollywoodiennes, les passants la prennent souvent pour un sosie d'Angelina Jolie. "On n'arrête pas de me dire que je lui ressemble. Pourquoi pas au fond? Cela m'amuse. Et puis, si ça peut me permettre de décrocher un job..." Alizée Gaillard a aussi l'avantage d'être à long terme à Los Angeles. Un atout pour ses employeurs. "Los Angeles n'est pas connu pour être un centre de la mode; c'est plutôt le cas de New York. Souvent, les mannequins n'y restent donc que quelques mois, puis repartent à New York."

La journée, Alizée Gaillard enchaîne les shootings et le soir, elle se rend aux cours de comédie. "J'ai l'habitude de jouer des rôles quand je pose pour des photographes, mais je suis statique, tandis que dans la comédie, il faut aussi bien bouger." Elle se donne un an avant de courir les castings pour décrocher un rôle au cinéma. "Je dois d'abord apprendre à bien jouer et surtout perdre mon accent en anglais. Si je me présente aujourd'hui, je serai toujours, pour les producteurs, "la fille qui a un accent". Alizée Gaillard sait donc être patiente. Attendre, pour le meilleur.

 

Le permis et une voiture

 

En attendant, la Valaisanne s'est rapidement faite à sa nouvelle vie américaine. Elle a trouvé un appartement cosy, a passé le permis de conduire - "ici, c'est seulement 32 dollars et on passe la théorie et la pratique en même temps" - et a acheté une voiture. "Au début, c'était un peu galère au niveau administratif. Car aux USA, plus vous avez de dettes, plus on vous prête. Quand je suis arrivée, je n'avais pas de dettes..." Alizée Gaillard a aussi dû mener le parcours du combattant pour décrocher une carte de crédit, sésame indispensable aux Etats-Unis. "J'ai fini par l'avoir. Aujourd'hui, tout est sur les rails!" Peu à peu, la jeune femme enjouée se crée également un réseau d'amis. "Ce sont plutôt des Européens, car si les Américains sont chaleureux au premier abord, ils restent très superficiels."

C'est d'ailleurs avec ses amis qu'Alizée Gaillard fait du sport. "Il y a une méthode qui fait fureur en ce moment ici. Cela s'appelle "le programme Insanity"; c'est un sport qui remet en forme et qu'on peut faire devant la télévision. On fait ça tous les soirs."

 

Une fille saine dans un corps sain

 

Car le top model le sait: son corps est son outil de travail. Elle en prend donc grand soin. Elle essaie de dormir suffisamment - chose pas toujours aisée avec son métier aux horaires irréguliers - et garde la ligne. Sans en être obsédée cependant . "Je ne suis jamais tombée dans l'anorexie. J'ai de la chance de pouvoir travailler avec les formes que j'ai." Une fille saine et solide, sans aucun doute. "Je le dois à mon éducation saine et simple, à Euseigne. Ma famille est pour beaucoup dans ma manière de mener ma vie" , souligne-t-elle.

Le temps de quelques secondes, on sent un voile de nostalgie lorsqu'elle évoque ses parents et ses frères et soeurs. "C'est sûr qu'ils me manquent. Je suis tellement proche d'eux. Mais je veux tout faire pour me concentrer sur mon travail ici, surtout les premiers mois. " Difficile dès lors de concilier vie privée et professionnelle. Alizée Gaillard est consciente que son travail ne facilite pas une vie de couple . "J'ai dû faire des sacrifices dans ma vie privée. Seulement, on ne vit qu'une fois et je sais que je dois tenter ma chance. Je ne veux pas être frustrée dans vingt ans, parce que je n'aurais pas suivi mon rêve."

Un époux, des enfants, ce sera pour plus tard. Pour l'instant, la vie d'Alizée est à Los Angeles, sous les objectifs et bientôt les caméras. Et elle en savoure chaque seconde.

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