Les ponts d'Alexandre Sarrasin ont révolutionné le Valais

Bassin d'accumulation, Les Marécottes. Avec ce bassin, Alexandre Sarrasin innove en appliquant en 1926 son savoir-faire de bâtisseur de ponts au domaine des barrages. Alimentant l’usine électrique de Vernayaz, l’ouvrage est constitué d’une cinquantaine de voûtes s’appuyant sur des contreforts de seulement 25 centimètres de diamètre. “Cette recherche statique en fait un ouvrage unique”, s’enthousiasme l’ingénieur civil Jérémy Nuttin.

Louis Dasselborne

Pont de Gueuroz. Traversant le Trient à une hauteur de 187 mètres, le pont de Gueuroz a été de 1934 à 1963 le plus haut d’Europe. Prouesse technique, il est également un modèle de finesse architecturale. Le nouveau pont, réalisé juste à côté, date lui de 1994.

Louis Dasselborne

Pont du Rhône, Branson. Montrer l’absence pour sensibiliser à la fragilité d’un patrimoine. Président sortant des ingénieurs et architectes valaisans, Léonard Bender tient dans ses mains une photographie du pont de Branson réalisé par Alexandre Sarrasin en 1925. Avec ses 106 mètres, il s’agissait du plus long pont à poutres droites de Suisse. Il fut détruit en 2009, deux ans après l’inauguration de l’ouvrage actuel.

Louis Dasselborne

Pont de la Bâtiaz, Martigny. Alexandre Sarrasin n’a évidemment pas construit ce pont sur la Dranse datant de 1829, mais il l’a renforcé en 1947 pour répondre aux sollicitations grandissantes et l’a élargi en créant deux passages pour les piétons. “Ce qui est extraordinaire, c’est le travail de mimétisme: on ne voit pas ce qu’il a fait...”, souligne Léonard Bender, notant que c’est l’un des rares ponts en bois sur lesquels a travaillé Sarrasin.

Louis Dasselborne

Pont du Rhône, Dorénaz. Construit en 1933, rénové il y a une douzaine d’années, le pont de Dorénaz (106 mètres de long) sert encore aujourd’hui à la circulation. “Il a été conservé car il subissait moins de trafic que d’autres”, note Pierre Mivelaz. La portée médiane, entre les piles du pont, est de 45 mètres. “Dans des ponts de ce type, en béton armé, c’est ce qu’on a fait de plus long”, note l’ingénieur civil.

Louis Dasselborne

Bassin d'accumulation, Les Marécottes. Avec ce bassin, Alexandre Sarrasin innove en appliquant en 1926 son savoir-faire de bâtisseur de ponts au domaine des barrages. Alimentant l’usine électrique de Vernayaz, l’ouvrage est constitué d’une cinquantaine de voûtes s’appuyant sur des contreforts de seulement 25 centimètres de diamètre. “Cette recherche statique en fait un ouvrage unique”, s’enthousiasme l’ingénieur civil Jérémy Nuttin.

Louis Dasselborne

Pont de Gueuroz. Traversant le Trient à une hauteur de 187 mètres, le pont de Gueuroz a été de 1934 à 1963 le plus haut d’Europe. Prouesse technique, il est également un modèle de finesse architecturale. Le nouveau pont, réalisé juste à côté, date lui de 1994.

Louis Dasselborne

Pont du Rhône, Branson. Montrer l’absence pour sensibiliser à la fragilité d’un patrimoine. Président sortant des ingénieurs et architectes valaisans, Léonard Bender tient dans ses mains une photographie du pont de Branson réalisé par Alexandre Sarrasin en 1925. Avec ses 106 mètres, il s’agissait du plus long pont à poutres droites de Suisse. Il fut détruit en 2009, deux ans après l’inauguration de l’ouvrage actuel.

Louis Dasselborne

Pont de la Bâtiaz, Martigny. Alexandre Sarrasin n’a évidemment pas construit ce pont sur la Dranse datant de 1829, mais il l’a renforcé en 1947 pour répondre aux sollicitations grandissantes et l’a élargi en créant deux passages pour les piétons. “Ce qui est extraordinaire, c’est le travail de mimétisme: on ne voit pas ce qu’il a fait...”, souligne Léonard Bender, notant que c’est l’un des rares ponts en bois sur lesquels a travaillé Sarrasin.

Louis Dasselborne

Pont du Rhône, Dorénaz. Construit en 1933, rénové il y a une douzaine d’années, le pont de Dorénaz (106 mètres de long) sert encore aujourd’hui à la circulation. “Il a été conservé car il subissait moins de trafic que d’autres”, note Pierre Mivelaz. La portée médiane, entre les piles du pont, est de 45 mètres. “Dans des ponts de ce type, en béton armé, c’est ce qu’on a fait de plus long”, note l’ingénieur civil.

Louis Dasselborne

Bassin d'accumulation, Les Marécottes. Avec ce bassin, Alexandre Sarrasin innove en appliquant en 1926 son savoir-faire de bâtisseur de ponts au domaine des barrages. Alimentant l’usine électrique de Vernayaz, l’ouvrage est constitué d’une cinquantaine de voûtes s’appuyant sur des contreforts de seulement 25 centimètres de diamètre. “Cette recherche statique en fait un ouvrage unique”, s’enthousiasme l’ingénieur civil Jérémy Nuttin.

Louis Dasselborne

Les ponts d'Alexandre Sarrasin ont révolutionné le Valais

Samedi avait lieu une journée spéciale consacrée à l’ingénieur valaisan. Zoom sur ce bâtisseur qui a fait entrer le canton dans la modernité.