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Affaire Rossier: l'urgence d'une Commission d'enquête parlementaire refusée

Le bureau du Grand Conseil a refusé mardi une résolution conjointe de l'Alliance de Gauche et de l'UDC. Celle-ci demandait un débat en urgence sur l'instauration d'une Commission d'enquête parlementaire appelée à faire la lumière sur l'affaire de l'ancien chef du Service de l'environnement.

11 sept. 2019, 10:23
/ Màj. le 11 sept. 2019 à 16:02
Le Grand Conseil ne débattra pas cette semaine sur la question de l'instauration d'une Commission d'enquête parlementaire dans le cadre de l'affaire Rossier.

Le Grand Conseil valaisan ne débattra pas en urgence lors de sa session de cette semaine sur l’instauration d’une Commission d’enquête parlementaire dans l’affaire Joël Rossier. Mardi, le bureau du Grand Conseil a refusé une résolution en ce sens déposée, au nom de leur groupe respectif, par les chef de groupe Emmanuel Amoos (Alliance de Gauche) et Grégory Logean (UDC).

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Dans un communiqué conjoint, les députés Barbara Lanthemann, présidente du parti socialiste du Valais romand (PSVr), et Alexandre Cipolla, vice-président de l’UDCVr, «déplorent» que le bureau du Grand Conseil, en refusant cette urgence, ait «choisi de donner une réponse politique à de vraisemblables problèmes structurels au sein du Département de la mobilité, du territoire et de l’environnement». 

Pour le PS et UDC, il y avait matière à

Les directions des deux partis estiment que «l’actualité de l’événement, son imprévisibilité et la nécessité d’une réponse immédiate de la part du Gouvernement valaisan étaient» pourtant «réunis». «Il est regrettable que le bureau du Grand Conseil ne permette pas à un organisme indépendant, jouissant du détachement nécessaire et de l'objectivité d'enquête pour apporter les éclairages sur les demandes déjà formulée par la Commission de gestion», relèvent Barbara Lanthemann et Alexandre Cipolla.

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«Faire intervenir une troisième entité, extérieure, alors que les investigations de la Commission de gestion ne sont pas terminées et que l’on attend également le rapport de l’Inspection des finances, ce serait mettre la charrue avant les boeufs», répond Gilles Martin. Pour le président du Grand Conseil, les critères d’actualité et d’imprévisibilité étaient certes remplis, «mais pas celui de la nécessité d’agir immédiatement afin de ne pas mettre en danger les affaires de l’Etat. Parce que justement, on a des organismes qui n’ont pas fini d’investiguer sur le dossier.»

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