La Commission de gestion (Cogest) communique, pour la première fois, sur l’affaire Joël Rossier. L’instance de haute surveillance du Grand Conseil valaisan annonce avoir décidé ce vendredi «d’investiguer spécifiquement sur les dysfonctionnements potentiels dans la gestion des instances cantonales chargées de l’environnement».
Cette décision fait suite à l’audition de Joël Rossier, l’ex-chef du Service de l’environnement, qui a démissionné en juin et que le Conseil d’Etat a libéré de son obligation de travailler il y a dix jours.
La Cogest précise, sans entrer dans les détails, qu’au vu de sa connaissance actuelle du dossier, «les informations ont trait principalement à l’organisation et la gestion du département et de ses services, pour permettre la bonne application du droit environnemental».
Travaux parallèles sur le mercure
Par ailleurs, l’autorité composée de treize députés rappelle qu’elle examine depuis 2018 l’historique de la connaissance de la pollution au mercure, soit «les mesures prises ou non par le canton, en particulier dans la région de Viège». Son rapport devrait être finalisé d’ici à la fin de l’année.