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Affaire Joël Rossier, chronique d’un emballement

Mercredi dernier, le Conseil d’Etat valaisan a libéré le chef du Service de l’environnement de son obligation de travailler. Depuis, les lettres et les communiqués de presse ont fusé de toute part. Récit.

27 août 2019, 05:30
Relevant du droit du travail, le conflit oppose Joël Rossier (à droite) au président du Conseil d’Etat, Roberto Schmidt, et non au ministre de l’environnement, Jacques Melly.

La communication initialement feutrée du Conseil d’Etat n’aura pas empêché la polémique. Cinq jours après la libération de Joël Rossier de son obligation de travailler, le gouvernement et l’ex-chef du Service de l’environnement (SEN) se contredisent médiatiquement. Pendant que des partis politiques et des journalistes demandent que soient rendues publiques les critiques adressées par l’ancien haut fonctionnaire aux autorités de surveillance du canton.

Selon nos informations, celles-ci rempliraient six classeurs fédéraux et concerneraient notamment le dossier du mercure. Pour des questions de confidentialité des procédures, elles restent largement énigmatiques. Chef du département incriminé, Jacques Melly nie toute affaire d’état: «Le service fonctionne bien. A ma connaissance, aucun élément sur le mercure n’a été caché au public.» Avant de démissionner, Joël Rossier s’était déjà plaint par écrit auprès de son ministre. «C’est la vie courante d’un service», recadre Jacques Melly. «Il n’y a pas de dysfonctionnement.»

Rectificatif et révocation exigés

Le...

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