Le mardi 9 juin, l’assemblée générale de la BCVs, d’habitude si courue par les actionnaires, se déroulera à huis clos, en raison de la pandémie.
L’an passé, la décharge n’avait pas été accordée à l’ancien président et ancien directeur de la banque, Jean-Daniel Papilloud, en raison du rôle qu’il pourrait avoir joué dans le cadre de l’affaire Alkopharma, du nom de cette société implantée à Martigny et qui a fait faillite. La BCVs lui avait accordé un prêt important, ce qui lui a fait perdre 21 millions.
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En prévision de cette assemblée, nos confrères haut-valaisans du Walliser Bote (WB) ont envoyé une série de onze questions à l’actuel président du Conseil d’administration de la banque, Pierre-Alain Grichting. Elles portent toutes sur l’affaire Alkopharma.
Dans son édition de lundi, le WB indique que le président a répondu qu’il… ne répondrait pas, car l’affaire est en cours d’instruction sur le plan judiciaire.
Une suite politique
Suite à cet article, l’UDC rebondit et annonce que si les réponses ne sont pas données d’ici là, elle va déposer les questions émises par le quotidien haut-valaisan lors de la session d’été du Grand Conseil qui se déroulera à Brigue à partir du 15 juin.
Il sera ainsi demandé au Conseil d’Etat ce qui a été entrepris depuis 2019 dans le dossier Jean-Daniel Papilloud/Alkopharma; si le Gouvernement a obtenu les rapports d’expertises qui ont été réalisés. Il sera aussi demandé si: «le renoncement à une plainte pénale permet de déduire que du point de vue du conseil d’administration actuel, Jean-Daniel Papilloud n’a commis aucun acte illégal?»