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Addor condamné pour propos racistes

Justice Le conseiller national UDC valaisan a été jugé coupable de discrimination raciale pour un tweet de 2014. Les réactions soutiennent ce jugement.

17 août 2017, 23:17
/ Màj. le 18 août 2017 à 00:01
ARCHIVBILD ZUR VERURTEILUNG VON NATIONALRAT JEAN-LUC ADDOR, AM DONNERSTAG, 17. AUGUST 2017 ---- Le conseiller national Jean-Luc Addor, gauche, arrive en compagnie de son avocat Marc Bonnant, droite, au tribunal du district ce mardi 23 mai 2017 a Sion. Le Conseil central islamique suisse, CCIS, a depose une denonciation penale contre le politicien, l'elu UDC avait tenu des propos deplaces sur les reseaux sociaux apres la fusillade a la mosquee de Saint-Gall le 22 aout 2014. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) SCHWEIZ PROZESS RASSENDISKRIMINIERUNG ADDOR

Jean-Luc Addor a violé la norme pénale antiraciste, autre nom de l’article 261 bis du Code pénal. Dans un verdict communiqué hier, le Tribunal du district de Sion a reconnu le conseiller national UDC valaisan coupable de discrimination raciale pour un tweet publié en août 2014. Le Saviésan avait écrit «On en redemande!» sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook quelques minutes après une fusillade mortelle survenue dans une mosquée du canton de Saint-Gall. Le Conseil central islamique suisse (CCIS) avait déposé une plainte à l’encontre de l’avocat valaisan.

Ironie difficile à déceler et «stigmatisation systématique»

Jean-Luc Addor se voit condamné à une peine pécuniaire de 60 jours-amendes à 300 francs avec sursis et à une amende additionnelle de 3000 francs. Selon le Tribunal du district de Sion, «un lecteur moyen non averti ne pouvait déceler dans le tweet litigieux une quelconque ironie». L’instance ajoute que le post «donnait...

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