Incompréhensible. Choquant. Scandaleux. Pour beaucoup de citoyens, les juges n’infligent pas les bonnes peines. Sur le banc des accusés, il vaudrait mieux être pédophile ou violeur que chauffard. La justice se soucierait davantage du sort des criminels atteints psychiquement, comme le tueur de Daillon, que de celui des victimes. Pour couronner le tout, le sursis serait un cadeau fait aux auteurs d’une première infraction.
Et si c’était plus compliqué que ce qu’affirment certains dans les bistrots et sur l’internet? Le procureur général valaisan Nicolas Dubuis, l’avocate spécialiste FSA en droit pénal Beatrice Pilloud et l’avocat pénaliste Marcel-Henri Gard livrent quatre clés de lecture pour mieux comprendre les décisions des tribunaux.
A lire aussi: Le regrettable silence des juges, le commentaire de Romain Carrupt
Le traitement thérapeutique est une mesure lourde
Il a violé des enfants, tué avec cruauté et ne s’est pas excusé. Lorsque la population apprend qu’un tel individu...