Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Accusée d’injustice, la justice valaisanne se défend

Il y a dix jours, un chauffard valaisan a été condamné à de la prison ferme, tandis qu’un pédophile vaudois mineur a écopé d’un sursis. Deux semaines plus tôt, le tueur de Daillon était reconnu irresponsable de ses actes sordides. Décryptage d’un système pénal accusé de juger à deux vitesses.

01 oct. 2018, 05:30
La population ne comprend pas toujours les décisions des tribunaux.

Incompréhensible. Choquant. Scandaleux. Pour beaucoup de citoyens, les juges n’infligent pas les bonnes peines. Sur le banc des accusés, il vaudrait mieux être pédophile ou violeur que chauffard. La justice se soucierait davantage du sort des criminels atteints psychiquement, comme le tueur de Daillon, que de celui des victimes. Pour couronner le tout, le sursis serait un cadeau fait aux auteurs d’une première infraction.

Et si c’était plus compliqué que ce qu’affirment certains dans les bistrots et sur l’internet? Le procureur général valaisan Nicolas Dubuis, l’avocate spécialiste FSA en droit pénal Beatrice Pilloud et l’avocat pénaliste Marcel-Henri Gard livrent quatre clés de lecture pour mieux comprendre les décisions des tribunaux.

A lire aussi: Le regrettable silence des juges, le commentaire de Romain Carrupt

Le traitement thérapeutique est une mesure lourde

Il a violé des enfants, tué avec cruauté et ne s’est pas excusé. Lorsque la population apprend qu’un tel individu...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias