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Accusations d’emprise morale et d’abus sexuels, le côté sombre de la compagnie Interface

La compagnie de danse Interface, subventionnée par les pouvoirs publics, est soupçonnée de dérives sectaires à fortes connotations sexuelles. Agressions sexuelles, emprise psychique et exploitation financière: les témoignages de huit personnes pointent en particulier le fondateur de la compagnie. Ce dernier conteste fermement toutes les accusations. Notre enquête.

09 janv. 2021, 05:30
Huit témoins nous ont raconté ce qu'ils avaient vécu durant leur passage chez Interface.

«Je n’avais plus d’argent, plus de compte en banque, plus de nom de famille, plus d’adresse. C’est comme si tout ce qui faisait de moi un individu avait disparu. Dans ce groupe, tu dois être capable de tout faire, de tout traverser, de tout donner. Absolument tout. Sauf que ce don de soi ne sert pas tes objectifs et tes rêves, mais alimente la perversité d’André.»

Stéphanie Boll, c’est une danseuse et chorégraphe valaisanne. André Pignat, c’était son patron durant de nombreuses années, le fondateur de la compagnie valaisanne Interface, où elle dit avoir frôlé l’anéantissement psychique, physique et financier. Aujourd’hui, elle accepte de se joindre aux autres témoignages, «pour que tout ça cesse».

Des faits sur les vingt-cinq dernières années

Au cours d’une large enquête que nous avons menée durant deux mois, huit témoins nous ont raconté ce qu’ils avaient vécu. Tous ont travaillé pour Interface, à différentes périodes...

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