Tout le monde garde en tête ces spectaculaires images d’abricotiers enveloppés de glace et ces photos de la plaine du Rhône illuminée par des milliers de chaufferettes. L’aspersion et le réchauffement de l’air par des bougies sont aujourd’hui les méthodes les plus connues et les plus efficaces pour lutter contre les nuits printanières très froides.
Mais le processus de gel de la fleur d’abricotier n’est pas uniquement d’ordre physique. Il est aussi étroitement lié à un phénomène symbiotique dû à une bactérie. Cette dernière, «pseudomonas syringae», excrète une protéine qui, entre 0 et -5 degrés, amplifie l’effet du froid à la surface de la feuille ou de la fleur.
Ce phénomène, appelé gel bactérien, est déjà connu depuis une quarantaine d’années par les scientifiques. Aujourd’hui, des étudiants en biologie de l’Université de Lausanne cherchent à le court-circuiter pour offrir une nouvelle méthode de lutte contre le gel, nous apprend Heidi.news...