«Regardez comme vignes et nature peuvent très bien cohabiter.» Plus de vingt-cinq ans après l’éclatement d’un conflit qui avait défrayé la chronique, occupé les tribunaux et attisé les passions dans tout le canton, Raimund Rodewald, directeur de la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage, est revenu mardi à Salquenen pour dresser le bilan d’un remaniement viticole devenu symbolique. Et dire tout le bien qu’il pensait de la convention signée en 1995 par sa fondation (FP), le WWF, la commune de Salquenen et le comité de la coopérative PTUZ. Une abréviation derrière laquelle s’étaient regroupés quelque 200 propriétaires terriens désireux de faire de cette zone de bosquets et de prés située entre le centre de Salquenen, le Rhône et le Bois de Finges une grande surface viticole. «Sur le modèle de Miège ou de Varen», se souvient le directeur de la Fondation du paysage.
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A Salquenen, nature et vignes cohabitent très bien
Fondation du paysage et WWF sont revenus à Salquenen pour dresser un bilan positif d’une convention signée il y a vingt-cinq ans avec la commune et les viticulteurs. Au terme de nombreux conflits et procédures judiciaires.
13 août 2019, 18:00
Au sud de Salquenen et à deux pas du Bois de Finges, vignes, bosquets et petits prés cohabitent en bonne harmonie. Tout bénéfice pour dame Nature.
Le Nouvelliste
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