Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

À la Rosablanche, sourires, larmes et accordéons

L'arrivée au sommet du couloir long de 1312 marches sonne comme une libération pour de nombreux coureurs. Plongée dans l’ambiance folle de la Rosablanche.

21 avr. 2018, 17:12
A l'arrivée du couloir de la Rosablanche, les patrouilleurs sont portés par les encouragements des spectateurs.

7h00, le soleil émerge timidement à 3160 mètres. Ses rayons encore doux colorent les pentes enneigées. Pour les coureurs, en partance de Zermatt ou d’Arolla, la nuit a été longue et l’arrivée au sommet de la Rosablanche se vit comme un rêve éveillé. «J’ai tellement de sentiments qui se mélangent, que je n’arrive même pas à décrire ce que je ressens!», lâche avec émotion Delphine de Sembrancher qui court la Patrouille des Glaciers pour la première fois. «Mais ça va aller, maintenant je sais que le plus dur est derrière».

Pour elle, comme pour toutes les autres patrouilles engagées sur la course, ce passage se mérite. Trois colonnes de 1312 marches chacune ont été taillées dans la neige par les militaires durant la semaine. «Et dès la 2ème, ça a été la douleur pour moi. Mais on s’est encouragé tout le long pour garder le moral», avance une des membres...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias