En attente sur un parking. Le téléphone trône bien en vue sur le tableau de bord pour ne pas manquer le message attendu. 07 h 55, les coordonnées GPS sont pile à l’heure. Nous prenons la direction d’une zone agricole de Saxon. C’est là que nous attendent nos premières vendanges de cannabis. Le jour se lève tout juste en ce dernier vendredi d’octobre. Une aura d’illégalité plane. Pourtant la récolte de CBD prévue est totalement autorisée par la loi. Devant les serres alignées, un homme bonnet brun et pull en laine nous attend. Son sourire met définitivement fin au scénario de séries de trafiquants sauce Netflix, qui nous trottait dans la tête depuis le matin.
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«J’ai hésité à vous dire d’ouvrir mon coffre et de mettre une cagoule», plaisante Alexandre Evéquoz en nous accueillant. Une demi-blague...