A Martigny, lorsqu’on veut aller à Berne, il faut avoir le porte-monnaie bien rempli et à portée de main. «Depuis le début de la campagne, je compte 650 francs d’argent de poche par semaine, ici c’est un peu davantage», confie un candidat PDC qui offre à la va-vite une trois-huitièmes à un couple qui l’a hélé pour un selfie.
A Martigny, il faut aussi avoir le cœur bien accroché pour tenir la distance. Stands de vins, espace gourmand, tables suisses, espace saveurs. Le tout sur plusieurs allers et retours, de 10 heures à 22 heures.
Y passer et parfois y rester
Dix jours de fête, de conférences, de rendez-vous, de débats, d’accolades, d’apéros, d’invectives frontales ou de chuchotements dans le dos. A Martigny, lorsqu’on veut aller à Berne, on doit y passer, parfois y rester, toujours s’y montrer. Quitte à s’épuiser. Mais en gardant le sourire serein et la poignée...