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A Albinen, il y a dix-sept ans qu'on n'a plus construit de maison

Un paradis perdu ou plutôt abandonné. En cette fin août, les rues d'Albinen sont désertes. Comme souvent. Comme les gens du village ne veulent plus les voir. La proposition d’offrir 50'000 francs à ceux qui voudront s'y installer cristallise les SOS des villages de montagne qui se vident. Et si ça marchait? Deux personnes auraient déjà annoncé leur intérêt depuis mercredi. Visite guidée.

31 août 2017, 13:58 / Màj. le 31 août 2017 à 18:00
Albinen, un village qui est prêt à payer pour être habité.

On n'y reste pas, mais on y passe beaucoup. Juste au-dessus de la brume qui lèche le flanc de la montagne depuis Loèche, les panneaux indicateurs de marches pédestres, de parcours sportifs, de remontées mécaniques et de chalets de vacances habillent l'entrée du village. Un village désert sous la bruine de cette fin août. Un village à 1274 mètres qui se nomme Albinen et qui est aujourd'hui prêt à payer pour se faire habiter.

>> A lire aussi: 50'000 francs pour s'installer à Albinen

Albinen, un village de passage plus que d'ancrage aujourd'hui.

Le petit hameau est adossé à la pente. Un bijou traversé de vieilles ruelles de pierres, de mazots romantiques, d'étroits passages aguicheurs. Les écriteaux, les patrons de bistrot et le président de commune vous y accueillent dans un très bon français. C'est que le village a des origines franco-provençales et que les touristes suisses romands et les...

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